Du 26 AU 28 août 

Comme nous l'avions annoncé, nous avons traversé le Honduras et le Nicaragua comme des flèches. Une nuit dans unestation service à Seguatelpeque (Hond) et une nuit à Estelí (Nic) dans un campestre (concept entre la maison d'Hôtes et le parc de loisirs). La pression permanente autour de la sécurité nous a poussée vers le tranquille Costa Rica. L'exotisme du gilet pare-balle et du fusil à pompe nous a vite lassés. La pression permanente autour de la sécurité nous a poussée vers le tranquille Costa Rica. L'exotisme du gilet pare-balle et du fusil à pompe nous a vite lassés. Chaque maison est ultra sécurisée, chaque magasin est un bunker...et il faut absolument trouver un bivouac avant la nuit tombée. Il faut donc toujours calculer ses déplacements pour ne pas se retrouver piégés sur la route.

En parlant de piège, dans ces deux pays, nous avons eu droit aux enfants qui tendent des cordes sur la route pour faire payer un droit de passage, aux groupes qui font vaguement semblant de remblayer les trous pour obtenir une "contribution"...Klaxonne, accélérateur et ça passe!

 Le vrai scandale n'est pas là, partout les routes sont truffées de nids de poules, dont certains ont été ostensiblement "approfondis" à la pioche (puis nec plus ultra remplis d'eau pour ne pas être visibles). Ces pièges disposés de façon réfléchi, précèdent toujours un cabanon au bord de la route qui propose à la vente des pneus usés jusqu'à la corde. Donc de jour, racket obligatoire avec des pneus récupérés dans les casses et de nuit...allez savoir!

Donc rouler, est une pression constante et il est difficile de profiter des magnifiques paysages traversés. Il faut également préciser que nous roulons sans assurance depuis le Guatemala. Tout cela se ressent dans la conduite des gens, ici pas de "Fangio" amateur. à l'exception des jolis bus indestructibles et ultra-polluants qui eux sont toujours à fond!

Nous avons traversé toute sorte  de villes et villages, pas toujours renseignés avec amabilité ou exactitude (aucune indication routière), mais aussi souvent aidés avec gentillesse et sans la moindre arrière pensée.

Comme ce monsieur qui a pris sa moto pour nous éviter une piste dangereuse (pour toutes les raisons possibles) et nous remettre sur une "grande route" pour rejoindre une zone sécurisée.... Il l'a fait gracieusement, du coup il a gagné ce qui devait correspondre à 15 jours de salaire...Il faut toujours récompenser l'honnêteté !