NOS ADIEUX AU PACIFIQUE jusqu'au 18 février

Nous démarrons notre dernière virée sur la côte du Pacifique (pour ce périple du moins, "ce n'est qu'un au revoir...etc."), par la station balnéaire et le grand port d'Iquique. Cette ville étonnante, rendue célèbre par le Dakar, est construite sur une espèce de vaste terre plein entre une dune géante et la mer. En cas de raz de marée... par d'échappatoire !

Quelques restes d'un passé colonial glorieux dans l'artère piétonne du centre ville.

Dans les environs, la ville fantôme d'Humberstone, témoin d'un passé lié au salpêtre avant qu'il soit synthétisé par les allemands. Coupés de leurs approvisionnements au début de la seconde guerre mondiale, ils étaient très motivés... avec comme conséquence collatérale la ruine temporaire du Chili qui était le premier producteur mondial !

Nous nous engageons donc sur la petite route de 200 km qui longe le Pacifique en bordure du désert d'Atacama. Au bout de laquelle nous repiquerons dans ce dernier en direction de la Cordillère des Andes.

L'occasion de nombreux arrêts pour admirer cet océan qui nous aura accompagnés depuis les côtes du Mexique jusqu'à la partie la plus australe du Chili. Ici la côte est sauvage et dénudée sous les températures accablantes du redoutable Atacama... Même la brise marine ne peut pas lutter, pourtant vous le verrez, il y a du "monde" installé là ! Et nous ne parlons pas des quelques mines qui chargent directement les cargos depuis leur propre terminal.

Mais avant de découvrir ces mystérieux occupants, voici un aperçu de la côte...

Donc, à l'occasion d'un de ces arrêts pour photographier une petite crique au milieu de nulle part, nous découvrons que les rochers qui l'encadrent sont couverts de centaines de pélicans. Pas de port à l'horizon, mais le coin doit être extrêmement poissonneux.

Les rocs sont couverts de guano, et comme nous avons déjà eu l'occasion de le dire le pélican ne sent pas la rose, même à plusieurs dizaines de mètres !

Mais ils sont si beaux, si cocasses parfois, mais si élégants en vol... On ne peut pas se lasser de les admirer !

Mais, le roi pélican n'est pas seul sur ces rocs à haute densité de population, il y tolère cormorans, mouettes et autre palmipèdes... dont nous ignorons le nom.

Et à notre grande surprise, en préparant les photos, nous découvrons dans le coin de l'une d'entre-elles (d'où le flou) un couple de manchots... isolés au milieu des autres (et n'oublions pas qu'il fait 45° en plein soleil !), en voilà qui ont du renoncer aux grandes et fatigantes migrations.

 Allez, une petite dernière pour rendre hommage à sa seigneurie, maître des côtes du Pacifique. Celles-ci nous auront ainsi saluer de la plus belle façon pour nos adieux !