COLOMBIE SUITE ET FIN

DU 20/09 AU 29/09

 

 

 

 

 

 

 

 Après nous être engagés sur la panaméricaine, qui se révèle pénible et inintéressante, nous repiquons à l'est sur la route 45 pour aller au sud. Un arrêt à Giron, jolie ville coloniale avec sa belle église au plafond plat.

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

Ici on mange des fourmis rouges "au gros cul" frites pour l'apéritif... Avis aux amateurs!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus au sud, nous rejoindrons par une petite piste essentiellement constituée d'énormes nids de poule, le très beau village de Leiva.

 

 

 

Son immense place pavée, nous offrira un très beau spectacle au coucher du soleil. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rejoignons ensuite le Cathédrale de sel, immense église réalisée dans une ancienne mine de sel. Ambiance et lumière qui ne ressemblent à rien d'autre.

Nous récupérons la Panaméricaine en traversant la cordillère centrale pour rejoindre la verdoyante route du café. Après de redoutables routes de montagne, nous avons la surprise de trouver une belle 4 voies toute neuve. De façon générale, la Colombie est en pleine transformation, les travaux sont innombrables. D'où des arrêts pour cause de circulation alternée, là on cale le moteur car cela peut durer 1 heure!

 Le chemin de fer étant inexistant, le transport de la canne, des grandes plantations vers les usines sucrières, est assuré par des trains routiers, jusqu'à 6 remorques derrière le camion tracteur. Sur une 4 voies ça va, mais sur une 2 voies de montagne bonjour le dépassement!

Nous apprêtant à descendre plein sud nous recevons un message de nos "collègues américains", qui nous relayent une info locale via un site de grands voyageurs américains: les FARC viennent de mener une opération éclair sur la panaméricaine, images d'un poids lourd incendié, de voitures criblées de balles.... Bon bah c'est notre route pour les deux jours suivants, nous voilà devenus éclaireurs!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous rejoindrons en fait sans encombre la ville de Popayán et son centre ville d'un blanc éclatant. Sur la route, les militaires lèvent le pouce pour nous indiquer que la route est sûre. Après une nuit en face du poste de Police de Popayán, sous la surveillance du poste de garde, au même titre que les prostituées et les SDF qui nous entourent. Au petit matin, après une nuit un peu agitée (il y a eu un peu d'action dans le quartier), nous demandons aux officiers si la route pour le parc archéologique de San Augustin est "seguro":affirmatif, nous voilà donc de nouveau en route.

Ici le GPS est incertain, et nous commettons l'erreur de ne pas vérifier le parcours proposé et nous nous retrouvons après une heure et demie de route à l'entrée d'une piste qui nous semble "bien étrange". Il y a une forte présence militaire, nous nous adressons à un membre d'un commando "chasseur de FARC" (reconnaissable à leur chapeau de brousse au bord relevé), l'officier nous regarde comme si nous étions un brin débile, envoie un de ses gars se renseigner auprès des villageois... Résultat: personne ne prend cette piste, la bonne démarrait 80 km plutôt! Après conciliabule, nous renonçons à ce site et continuons notre route en direction de l'Equateur.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette traversée de la Colombie nous aura délivré quelques enseignements. Tout d'abord, on effleure à peine aujourd'hui son potentiel touristique, les routes restent très compliquées (ici on ne parle qu'en heures pas en kilomètres), des régions entières toujours incertaines... Et pourtant paradoxalement, nous délivrons le "gold award" aux colombiens pour leur hospitalité. Jamais nous ne nous sommes arrêtés sans que spontanément on nous adresse des paroles de bienvenue. Ceci ne nous était arrivé dans aucun des pays traversés. Bien entendu, il reste les innombrables fruits tropicaux inconnus au bataillon et vendus sans mode d'emploi...et qu'on ne sait pas forcément manger (faut-il mâcher et avaler les pépins?), et pas toujours fantastiques. Au final rien de meilleur qu'une bonne banane, un ananas ou une mangue!

 Voilà qui va rappeler leur jeunesse à certains: ici on croise beaucoup de Renault 6, 9 ou 12. Trace de l'ancienne gloire de notre fleuron national, dont le logo est toujours présent...mais avec des Dacia en dessous!

 

Attention Equateur nous voilà, nous allons attaquer nos premiers cols à plus de 4000 mètres d'altitude!