ARRIVEE USA 10/07

Un voyage sans histoire Paris-Washington (escale courte à Amsterdam avec contrôle renforcé pour les vols vers les US, scanner, examen des ordinateurs, puis fouille au corps quasi systématique…et pas pour faire semblant !). A l’arrivée, 1h30 de queue pour passer la douane, on a bien cru que cela n’en finirait pas.

Récupération de la voiture de location, via une opératrice au téléphone pour cause de trop plein au bureau. Pour se remettre dans le bain de l’accent américain après 14 heures passées dans les aéroports et les avions, je recommande vivement la méthode!

 Nous avons choisi la bonne couleur,  mais peut-être pas la bonne taille…

Ah, oui au fait la nôtre c’est celle du milieu.

 Et puisque Jean-François réclame le récit de mes inévitables bourdes, voici la première :

Une fois le véhicule obtenu, il faut sortir du parking Hertz fermé par une barrière accolée à une guérite. Celle-ci est vide quand nous nous présentons avec notre petite Chevy Spark. Il faut bien se remettre dans le contexte, on en a plein les bottes, et je dois dire que la séance au téléphone pour faire les papiers de location a achevé de me mettre les nerfs en pelote. Bref, au bout de deux, trois minutes d’attente à la barrière, je rabats le rétro de notre mini bagnole et je me glisse entre l’extrémité de la barrière et le grillage…et nous passons avec un bon centimètre de chaque côté (le système n’était pas prévu pour des voitures de ce calibre, il faut dire qu’en trois jours de ballade nous ne croiserons jamais sa petite sœur !).

Content de ma ruse, je m’arrête et tranquillou je remets mon rétro en place. Mais voilà t’y pas que l’agent en charge de la sortie réapparaît, m’engueule et se place devant la voiture et m’indique sans ménagement de réintégrer vite fait le parking. Bon nous revoilà à la barrière, et le type de me rabrouer de nouveau en contrôlant les documents. Je choisis de m’écraser, en faisant un peu le benêt (je le fais très bien et après tout on a 5 minutes. Nous sommes partis pour une année, n’est-ce pas ?), je me permets juste un petit commentaire en français à Corinne : « Y va arrêter de me faire chier, il n’avait qu’à être dans sa cahute ».

Là, Je me retourne vers le garde black qui semble bloqué. Il me regarde droit dans les yeux et dans un parfait français (teinté d’accent créole, donc sûrement d’origine Haïtienne) me dit : « Monsieur, ce que vous avez fait est extrêmement grave, j’aurais pu appeler la police et vous auriez eu de gros ennuis. Je veux voir votre permis de conduire. ».

Nous avons quitté le parking sans dommage, mais  dans une ambiance glaciale… Avec en prime un petit commentaire de Corinne, du genre : « Bien joué, ça commence bien !!).