DES VILLES COLONIALES A MEXICO

Du 01/08 au 04/08

Nous restons à San Miguel, d'une part pour profiter de son si joli centre-ville et d'autre part de son centre commercial. Ou plus exactement de son Mc Donald's et de son wifi (merci Macdo, un café et je peux suer comme un bagnard sur mon blog...avec de nouvelles tentatives qui me font perdre toutes les mises en pages soigneusement élaborées...Dans un an je serai peut-être au point!). 

Nous passerons cette seconde nuit sur le parking du jardin botanique où le gardien après avoir vérifié qu'il s'agissait d'un véhicule compact nous a accueillis avec une grande gentillesse (si t'as besoin de quelque chose je suis là toute la nuit!).

Visite du jardin le lendemain, après une bonne douche chaude et un petit café (Hé oui, c'est le luxe dans le camion des Jecochic).

C'est en fait une véritable petite réserve naturelle, organisée autour d'un lac charmant. Nous y croiserons des milliers d'espèces végétales dont de nombreux cactus, ainsi qu'une faune nombreuse constituée d'oiseaux aquatiques et d'insectes de toutes sortes.

L'un d'eux, en l'occurrence un magnifique coléoptère (de la taille d'un pinson) aura la délicate attention de se laisser photographier après s'être posé dans le cou de Corinne...qui n'est pas vraiment restée stoïque ! 

Nous quitterons la région dites des "villes coloniales" en passant par Patzcuaro, son Zocalo (place centrale) très animé et son célèbre lac (le plus beau du Mexique dit-on). Garé sur une petite place tranquille, nous demandons à deux policiers armés jusqu'aux dents si c'est tranquille... "Oui, oui mais bon venez plutôt vous garer ici, qu'on puisse surveiller le véhicule." Nous passerons donc une nuit sous la garde de deux types avec gilet pare-balle et fusil d'assaut, à qui nous offrirons un coca zéro (on ne rigole pas, on n'a que ça!).

 En route, pour la monstrueuse Mexico Ciudad, par les petites routes de campagne, nous franchirons deux chaînes de montagne. Pour tout vous dire, nous évitons les autoroutes payantes car ici les roues jumelées nous valent de payer le même prix que les autobus: ça calme!