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    DU 30/09 AU 11/10

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      Première étape après la frontière (plutôt cool en comparaison des passages précédents) à Ibarra. Une jolie bourgade où la population amérindienne respecte les traditions: la natte dans le cou pour les hommes (de tous âges) et la cape sur le chemisier brodé pour la plupart des femmes.

    Nous passons notre journée tranquillement en roulant peu, ici c'est la montagne...et ce n'est pas fini. Le soir à l'étape nous découvrirons que nous avons perdu une fenêtre. Comme nous l'avons dit, auto réparation de fortune en attendant mieux.

    Donc direction Quito pour l'importateur Iveco où nous avions prévu de faire une première révision. Si ajoute donc la pose d'un carreau collé en attendant celui qu'Adrien nous ramènera de France en fin d'année.

    Sans camion pendant deux jours nous réservons une nuit à l'hôtel et partons à la découverte de la baroque Quito.

    L'Eglise de La Compagnie de Jésuite est entièrement décorée à la feuille d'or... Une petite partie de cet or arraché aux indiens par les conquistadores.

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    Son centre ville est dominé par les faubourgs accrochés aux collines, enfin plus exactement sur les "sommets" car le centre de Quito est à 2850 m. (2ème capitale la plus haute du monde, la première c'est pour tard dans le voyage...)

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    Nous assisterons à un spectacle étrange, les écoliers défilent sous des arcs de fleurs construits sur la place au cœur de la ville. Vous noterez qu'ici on porte l'uniforme  à l'école comme dans tous les pays que nous avons traversé jusqu'ici. Et pourquoi pas, pas de différence vestimentaire ne signifie pas que c'est l'armée... En tout cas, cela n'y ressemble pas.

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    Une fois le Camion récupéré, nous remontons légèrement au nord pour Mitad del Mundo, village artificiel qui est la première attraction du pays en nombre de visiteurs. On y fête les résultats obtenus par l'expédition française et internationale dirigée par La Condamine (1736 à 1739) qui a déterminé l'emplacement de l'équateur (à 240 m. près, une incroyable performance et une vraie aventure). En fait le site n'a aucun intérêt, les petites manip "scientifiques" sont toutes bidons.

     Nous reprenons la route à travers les montagnes...Et là le surlendemain de la "révision générale" par l'importateur Iveco (qui en fait ne l'est plus): l'ordinateur de bord nous demande de contrôler les plaquettes de freins!

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    Donc direction la côte Pacifique, où dans la ville balnéaire de Salinas le concessionnaire Chevrolet nous envoie chez "Freno Seguro", une chaîne équatorienne spécialisée dans les freins et accessoirement vidange, embrayage, etc.

    Bon là tout de suite ça démarre pas bien, le gars qui s'occupe de nous, demande la clef pour les écrous car il n'en a pas d'assez grosse, puis ensuite il s'évertue à vouloir tourner à droite pour desserrer , un autre client qui parle anglais vient à notre secours. Ainsi je réussis à faire passer le message que ce n'est pas une voiture américaine ou chinoise. Bref, ils ne peuvent rien faire pour nous, le chef d'atelier part chez "freno seguro" à Guayaquil (2ème ville du pays à 2 heures de route), nous devons le suivre. Bon bah OK, hein?!

    Au passage, nous aurons eu une longue conversation avec l'autre client qui est ingénieur dans l'élevage de crevettes (équateur premier exportateur mondial), qui nous a bien expliqué pourquoi ici ils n'utilisaient pas d'antibiotique... Donc vous pouvez y aller les crevettes d'équateur sont saines!

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     Sur la route de Salinas, nous assisterons à l'arrivée des pêcheurs attendus par les pélicans, les frégates et autres urubus noirs. Les gars déchargent à la main et c'est pas de tout repos. Sur les étals à même la plage, il y a du classique, mais aussi un joli requin marteau, savoir si c'est bon, on n'en sait rien! 

    A Salinas, nous ferons une balade étonnante, nous vous renvoyons à l'article CHOCOLATERRA.

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    Pour info, l'Equateur c'est cool, et hormis les précautions d'usages, nous dormons dans la rue sans garde autour de nous (nous n'avons fait cela qu'au Costa Rica!). Bien évidemment, Quito possède quelques quartiers difficiles. Je vous le fiche en mille la seule ville qui craint: Guayaquil... Et nous on n'avait pas prévu d'y aller, personne n'y va car c'est vraiment une ville dangereuse.

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    EQUATEUREn bref, "Freno Seguro" trouve les plaquettes pour l'avant et pas celles de derrière. ils nous proposent de les "refaire" pour le lendemain. Le Camion est démonté au fond du garage, nous voilà repartis pour une nuit d'hôtel. Nous dormons en face de la promenade "Malacone" le long du fleuve. un chauffeur de taxi bondit de sa voiture pour nous dire qu'il fait nuit et qu'il ne faut marcher de ce côté du trottoir, c'est trop dangereux! En fait, le seul endroit de cette ville de 3 500 000 habitants (capitale économique du pays) où les gens se promènent le soir c'est derrière les grilles de la promenade avec un policier tous les 30 mètres!EQUATEUR

    Le lendemain, après beaucoup de doute sur la réparation effectuée nous reprenons le chemin des hautes montagnes qui nous séparent du Pérou. Nous passerons un col à 4126 m. où nous discuterons une bonne heure avec le père de la famille qui voyage dans le gros camion 4X4 en photo ci-dessous. Nous ne verrons pas les membres de l'autre équipage français, partis en balade.

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    Il fait 5 degrés en plein midi, il y a un brouillard à couper au couteau et nos freins arrière "sifflent"... Nous ne sommes pas vraiment détendus!

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    Le lendemain après une étape sympathique dans la jolie ville de Cuenca, nous attaquons les cols suivants. Nous naviguons entre 2500 et 3000 m., avec des descentes sévères.

    EQUATEUREt là le drame, nous sentons une énorme odeur de brûlée, nous nous arrêtons en pleine descente, entre deux virages. Le Camion a un mal de chien à s'immobiliser, le frein à main passe brutalement de 4 crans (ce qui était bizarrement peu) à 8 ou 9. Nous déverserons des litres et des litres d'eau au milieu de nuages de vapeur: les freins étaient entrain de prendre feu.

    Nous finissons la descente en 1ère, remontons jusqu'au col suivant où nous stationnons à l'entrée d'un hameau de 150 habitants. Nous n'osons plus bouger, après moultes péripéties nous réussissons à faire venir un poids lourds de Loja (la précédente ville où nous étions passés et où nous retournons sur le dos de notre dépanneur à 1h30 de route).

     

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     Là après consultation d'un garage et d'un atelier spécialisé dans les freins (ne vous imaginez pas chez feu vert, ici les gars travaillent dans un terrain vague, dans la boue et sans air comprimé!), il n'y a rien, c'est normal c'est de la qualité équatorienne pas l'import (texto!). Faut y aller mollo, ici il arrive qu'en amenant chez eux la voiture neuve qu'ils viennent d'acheter au garage ils fusillent leurs plaquettes le jour même. On nous affirme qu'il n'y a aucun danger.

    Donc le lendemain, pas vraiment rassurés nous refaisons la même route dans l'autre sens! ça siffle... Mais il paraît que c'est normal...

    Nous arriverons à bon port à la frontière Péruvienne, avec une seule idée en tête: trouver des gens sérieux qui fassent quelque chose pour nos freins... Sinon Corinne va avoir les bras d'un culturiste à force de serrer les accoudoirs!

    Il faut dire que ça déménage. Les routes ne sont globalement pas mauvaises, enfin pas toujours, les paysages sont jolis (enfin on le voit pas toujours car le temps est dégradé et nous passons une grande partie de notre temps dans les nuages). Par contre nous enchaînons, côtes et descentes souvent abruptes et ici les panneaux pour les éboulis, c'est pas pour faire semblant: il pleut littéralement des pierres! Et on est content de n'en recevoir que des petites quand on voit ce qui vient de tomber sur la route!

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    En conclusion, notre séjour aura été gâché par l'amateurisme des garages en Equateur. Nous ne sommes pas allés dans la partie amazonienne (nous avons le projet de le faire au Brésil), et nous commençons à nous inquiéter sérieusement pour notre objectif d'atteindre la Péninsule de Valdès en Argentine avant mi novembre... Au point que nous commencions à envisager de bouleverser notre itinéraire.L'Equateur c'est vraiment très beau et les dernières montagnes avant le Pérou nous ont offert le spectacle d'une curieuse végétation.

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